Les luttes séparatistes au Québec commencèrent dans les années 50, lors d’une période de grands bouleversements socio-économiques, et évoluèrent rapidement au point d’arriver à la formation du Rassemblement pour l’Indépendance Nationale (RIN) en 1960, qui en soi fut la première manifestation importante des luttes séparatistes. Ce dernier devient un parti politique en 1963 pour finalement s’allier avec le Mouvement Souveraineté-Association (MSA), créant ainsi le Parti Québécois. Le Québec est aussi marqué au même moment par les mouvements marginaux du Front de Libération du Québec (FLQ), mouvements qui ont fait couler beaucoup d’encre. Le soutien populaire à la cause se fait sentir, si bien qu’en 1976, le PQ (Parti Québécois) est élu au pouvoir avec à sa tête René Lévesque. Le PQ organise alors une campagne de référendum qui se conclut le 20 mai 1980, journée fatidique pour plusieurs Québécois. Le Québec parla et refusa sa liberté à raison de 60% des électeurs ayant voté non. Cependant, le chef du parti séparatiste, René Lévesque, comprit autrement le message des Québécois : ces derniers n’étaient tout simplement pas prêts à faire l’indépendance et tentaient de lui dire « à la prochaine fois ». S'écoulèrent ensuite 15 années avant d’arriver à cette « prochaine fois » en 1995. La campagne du référendum bat de l’aile et avait comme figure de proue le chef du Parti Québécois Jacques Parizeau, puis Lucien Bouchard. Les sondages prévoyaient une lutte très serrée entre le camp du « oui » et celui du « non ». Comme de fait, le Québec se positionna à 49,4% en faveur du référendum contre 50,6% en sa défaveur.  La plupart expliquent cette défaite par une peur immense du changement chez les québécois. D’autres supposent même que les votes ont été truqués, que notre pays nous a été volé. Aujourd’hui, les conditions pour la souveraineté sont plus favorables que jamais. La peur ne devrait plus être un obstacle. En suivant le vieux dicton “jamais deux sans trois”, une question s’impose : À quand le troisième référendum?

You may also like

La diversité dans un Québec libre
L'indépendance québécoise cherche à créer un nouveau système, plus inclusif et libre du système d'oppression du Canada anglais. Un Québec souverain se voudrait anticolonial et antiraciste, autant qu'anti-sexiste ou anti-homophobe.
Un virage vert passant par l'indépendance
Le Québec est l’une des provinces les plus éco-responsable du Canada, tout comme la Colombie-Britannique. Il est alors totalement incohérent qu’une province verte soit au prise d’un gouvernement fédéral dont les priorités sont l’exploitation à profit des sables bitumineux.
Langageons-nous
Le français québécois est une langue si authentique qu même les Français de France ne la comprennent pas. Utilisons-là! Protégeons-là! Et surtout, soyons-en fiers! Vive la francophonie, tabarnaque!
Un empire de pétrolier
Justin Trudeau nous ment en pleine face quand il dit qu’il a à cœur l’environnement et la réconciliation autochtone : il a investi 3.3 milliards dans l’industrie pétrolière et appuyé les pipelines Keystone XL et Transmountain, et ce, sans avoir consulté les Premiers Peuples. Tout le monde sait que le pétrole est l’ennemi d’une planète en santé.
ENFIN
Parce qu'on se le doit.
ESTI qu'ça sonne queb
Au Québec, de multiples genres musicaux s’entremêlent pour créer un son unique et typiquement québécois. La musique québécoise tire d’ailleurs ses influences de musique folklorique irlandaise, de sons autochtones et d’instruments traditionnels comme le violon, l’harmonica, la cuillère, l'accordéon, le banjo et quelques autres. On parle souvent de la musique comme étant le langage des émotions puisqu’elle possède la propriété de favoriser la cohésion sociale et nous aide à nous connecter à nos sensations profondes et intimes. OSTI QU’ÇA SONNE QUÉB !!
L'argent ne pousse pas dans les arbres, mais...
Le Québec peut et se doit d'être indépendant. La situation économique démontre non seulement la viabilité d'un tel projet social, mais elle prouve une autre chose : le Québec a économiquement tout à gagner à réaliser son indépendance.
Notre histoire
Aujourd’hui, les défaites des souverainistes sont, pour plusieurs, un détail de notre passé, peut-être même un signe que les choses ne changeront pas. L’affiche présentée ici affirme, tout en commémorant les épreuves traversées, que notre histoire ne nous limite pas en tant que peuple et est donc loin d’être terminée.
Back to Top