D’abord, il faut savoir que le Québec est l’une des provinces les plus écologiques du Canada, tout comme la Colombie-Britannique. Il est alors incohérent qu’une province verte soit aux prises d’un gouvernement fédéral dont les priorités sont l’exploitation à profit des sables bitumineux. En étant indépendants, les Québécois gagneraient énormément de pouvoir en termes de liberté d’action et de prise de décisions, et cela dans de nombreux champs différents tels que : les traités internationaux, les Oléoducs/Gazoducs, le transport, le financement de la recherche, l’écofiscalité, la gestion de l’eau et la gestion des matières polluantes. Alors que le Québec multiplie ses efforts pour lutter contre les changements climatiques, le Canada ne cesse de reculer les projets environnementaux, coupe dans les subventions d’organismes axées sur la protection de l’environnement et prend des décisions qui n’adhèrent aucunement à notre façon de mener notre territoire. Le Canada est d’ailleurs le seul pays à s’être retiré du protocole de Kyoto et nuit aux initiatives internationales qui visent à réduire les émissions de gaz à effets de serre, tandis que le Québec s’est engagé à atteindre les objectifs du traité, centralise son économie et diminue constamment l’usage de plastiques à usage unique. De plus, le Québec possède de nombreux parcs et réserves naturels qui permettent de protéger et d’assurer le maintien des populations animales qui forment une très grande richesse faunique. Contrairement au Canada, la province du Québec possède un système de lois formelles arborant la sauvegarde des espèces vulnérables et une structure institutionnelle formée d’organismes qui œuvrent à la promotion et à la défense de notre biodiversité. Le Québec est d’ailleurs un modèle de connectivité de territoire à grande valeur écologique et c’est pourquoi il est primordial de ne pas l’exploiter, plutôt d’en prendre soin. Sur l’affiche suivante figurent des images de la biodiversité québécoise s’épanouissant dans nos forêts boréales et tempérées. On y retrouve notamment des vedettes de la flore laurentienne comme le quatre-temps, le trille blanc et la bardane commune, ainsi que des espèces animales d’ici comme le pékan, le dindon sauvage, le bison et le cerf de virginie. Le slogan « On sauvera pas la planète en restant dans l’Rouge ! » fait allusion à la couleur que le Canada porte comme emblème, tout en mentionnant qu’à l’état actuel, on ne réussira jamais à s’accommoder aux changements climatiques sans opter pour un virage vert, autrement « en restant dans le rouge ». Le mot est d’ailleurs sur un fond rouge ayant la forme de la carte du Canada, mais la province du Québec, elle, est en vert. À l’arrière, on y voit également un dépotoir, un visage qui s’étouffe dans un sac de plastique, un bateau transportant du pétrole et un feu de forêt ravageur. Ces images sont chevauchées et écrasées par des images de l’écosystème québécois puisque la nature est dominante et reprend le dessus. Cependant, des tâches de pétroles viennent malheureusement la salir et la polluer. Lors des deux dernières tentatives d’accéder à l’indépendance, l’environnement n’était pas un enjeu mis de l’avant. Maintenant, il est le principal agent de pivot ! Ainsi, avec cette affiche nous cherchons à provoquer une prise de conscience chez les observateurs. Nous souhaitons leur faire comprendre que la situation est grave et qu’il faut agir rapidement ! 

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